Moyens de lutte
Le premier type de rosissement de la chair, d’incidence économique pratiquement nulle, apparaît parfois sur des variétés telles que Bintje et Rosa atteintes de virus de l’enroulement.
Le deuxième type d’anomalie affecte essentiellement la variété Roseval. Le pigment responsable de cette coloration n’est pas toxique et est apparenté à ceux présents dans le vin ou le chou rouge. Le taux de tubercules atteints évolue de façon croissante pendant la période de végétation.
La pigmentation anthocyanique de la peau vient en réaction à la lumière (photo 3) ou à une situation de stress.
Pour le second type, certains facteurs d’environnement semblent favoriser son apparition en culture, tels que :
- la lumière : les tubercules situés à la surface des buttes sont souvent plus atteints ;
- l’alternance de nuits fraîches et de jours chauds ; un sol sec ou riche en éléments azotés.
Il est possible de limiter l’importance des symptômes de rosissement de la chair en réalisant des buttes volumineuses et en irrigant fréquemment, mais sans excès.
Concernant la pigmentation de la peau, les pommes de terre ne doivent être exposées à la lumière du jour lors de la récolte, du stockage et du conditionnement que le temps nécessaire aux manipulations, en évitant autant que possible l’exposition en plein soleil.