Rosissement de la chair ou de la peau (Pink pigmentation of the flesh or of the skin)

Type d'organisme : Accidents et endommagements

Méthode de détection : Visuel

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Symptômes sur tubercule

Deux types de rosissement peuvent se présenter dans la chair des tubercules :

Par ailleurs, un rosissement de la peau peut s’observer aussi sur quelques variétés à peau jaune présentant également une sensibilité plus ou moins importante à cette pigmentation anthocyanique de la peau qui peut se manifester au niveau des yeux ou sur toute la surface du tubercule (Belle de Fontenay, Estima, Caesar, Samba…) (photo 3).

La pigmentation des yeux, voire du talon, peut cependant être un caractère phénotypique constant chez certaines variétés (photos 5).

Moyens de lutte

Le premier type de rosissement de la chair, d’incidence économique pratiquement nulle, apparaît parfois sur des variétés telles que Bintje et Rosa atteintes de virus de l’enroulement.

Le deuxième type d’anomalie affecte essentiellement la variété Roseval. Le pigment responsable de cette coloration n’est pas toxique et est apparenté à ceux présents dans le vin ou le chou rouge. Le taux de tubercules atteints évolue de façon croissante pendant la période de végétation.

La pigmentation anthocyanique de la peau vient en réaction à la lumière (photo 3) ou à une situation de stress.

Pour le second type, certains facteurs d’environnement semblent favoriser son apparition en culture, tels que :

Il est possible de limiter l’importance des symptômes de rosissement de la chair en réalisant des buttes volumineuses et en irrigant fréquemment, mais sans excès.

Concernant la pigmentation de la peau, les pommes de terre ne doivent être exposées à la lumière du jour lors de la récolte, du stockage et du conditionnement que le temps nécessaire aux manipulations, en évitant autant que possible l’exposition en plein soleil.