Cadre et objectifs de la certification

La certification officielle des plants de pomme de terre a une double finalité : garantir la qualité des plants pour les utilisateurs et favoriser la diffusion du progrès génétique.

Processus de production du plant certifié

La production de plants certifiés est un processus qui dure de 8 à 10 ans. Elle démarre par une phase de multiplication in vitro, suivie d’une génération de multiplication en serre, puis de 6 à 8 générations de multiplication au champ.

Tout au long de ce processus, les règles définies dans le règlement technique général de la production et du contrôle en vue de la certification des semences et plants, ainsi que dans le règlement technique annexe pour les plants de pomme de terre, homologués par arrêté du Ministère chargé de l’Agriculture, doivent être satisfaites. Ces règlements, définissant le cadre de la production française, résultent de la transposition des règles et normes minimales de l’Union européenne (Directives de commercialisation 2002/56/CE, 2014/20/UE et 2021/21/UE) mais aussi de la prise en compte de recommandations internationales (norme S-1 de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe), ainsi que des demandes d’exigences plus strictes que la filière française a souhaité s’imposer pour viser une qualité optimale.

Conjointement à la certification, les plants de pomme de terre doivent répondre aux exigences du passeport phytosanitaire, définies dans le règlement européen (UE) 2016/2031, relatif aux mesures de protection contre les organismes nuisibles aux végétaux.

Le contrôle et la certification des plants de pommes de terre sont assurés par la Direction de la qualité et du contrôle officiel (SOCFrance) . Ils portent en particulier sur les deux critères importants suivants l’identité variétale et l’état sanitaire.

L’identité variétale

En France, ne peuvent être produits et certifiés que les plants issus de variétés inscrites au catalogue national ou au catalogue européen. Le contrôle de l’identité variétale est donc obligatoire, de même que le respect d’une norme de pureté. Les contrôles se font dès le départ, avant la multiplication in vitro, puis, au cours des générations de multiplication successives (au champ et sur la descendance). En outre, les producteurs doivent respecter des règles strictes d’isolement et d’identification des lots.

L’état sanitaire

L’état sanitaire est l’autre composante principale du contrôle des plants de pommes de terre en vue de leur certification et de la délivrance du passeport phytosanitaire.

La France a une situation pédoclimatique privilégiée pour produire des plants de qualité. Plusieurs régions, à climat frais et humide, bénéficient d’une supériorité sanitaire reconnue (sols et environnement sains). De vastes espaces et des rotations culturales longues, permettent de préserver cet avantage sanitaire.
Outre cet avantage géographique, les cultures de plants répondent à des règles très strictes de production en vue de maintenir leur bon état sanitaire. Elles doivent :

Ces organismes nuisibles sont classés en deux catégories :

  • Organismes pour lesquels une tolérance est admise : organismes nuisibles de qualité et organismes réglementés non de quarantaine (ORNQ) ;
  • Organismes pour lesquels aucune tolérance n’est admise : organismes nuisibles de quarantaine (ONQ)

Les fiches descriptives des maladies et ravageurs sont consultables dans la partie « Maladies et ravageurs« 

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Pour aller plus loin...

Découvrez le schéma de production pluriannuel du plant

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Découvrez les étapes du contrôle et de la certification

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Découvrez le fonctionnement de la filière

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