Virus mineurs de la pomme de terre présents en Europe

Type d'organisme : Virus

Toutes les maladies & ravageurs

À côté des neuf virus les plus importants de la pomme de terre cités précédemment et des virus de quarantaine sud-européens (16 espèces non décrites ici), il existe un autre groupe de virus (14 espèces) dont l’importance est limitée mais que l’on peut trouver sur pomme de terre, occasionnellement en Europe.

Les infections naturelles de la pomme de terre par certains de ces virus ne touchent parfois qu’une seule variété dans un seul pays. Ainsi le virus de la mosaïque de la tomate (Tomato mosaic virus : ToMV) ne semble avoir été décrit qu’en Hongrie sur la variété Astilla.

D’autres virus autrefois bien connus dans les cultures de pomme de terre sont aujourd’hui devenus rares. C’est par exemple le cas pour le virus de la mosaïque aucuba de la pomme de terre (Potato aucuba mosaic virus : PAMV, photo) qui est pourtant transmissible par contact comme le virus X. Les nécroses des tubercules (internes et externes) causées par le PAMV ressemblent en plus clair à celles causées par le virus AMV (Alfalfa mosaic virus), mais elles n’apparaissent généralement qu’en cours de la conservation dans des entrepôts non-réfrigérés.

La plupart de ces virus mineurs sont des virus polyphages infectant occasionnellement la pomme de terre, tel le virus de la mosaïque du concombre (Cucumber mosaic virus : CMV).

D’autres virus méritent d’être détaillés également car ils peuvent induire des symptômes sur tubercules :

On peut y rajouter le virus V de la pomme de terre (Potato virus V : PVV) qui est assez répandu en Europe.

Il convient aussi d’accorder une mention particulière au virus de la mosaïque du pepino (Pepino mosaic virus : PepMV) qui n’est pas inscrit sur la liste des virus de la pomme de terre, mais est capable de l’infecter et constitue une menace justifiant d’en connaître les symptômes.

Ces virus mineurs ne justifient pas généralement d’une lutte spécifique en Europe où ils sont peu répandus à ce jour mais, par contre, ils doivent faire l’objet de contrôles stricts sur les introductions de matériel végétal, sur le matériel de départ et les collections génétiques.